Envie d'en savoir plus...

Ennui total.
Voilà comment se caractérisaient les jours qui précédaient.
L'elfe sylvaine errait en de nombreux lieux, sans rencontrer âme qui veuille lui parler, ou tout au moins la remarquer. Bien décidée à continuer de passer pour une associale, Zelda se rendit aux ruines des temps perdus.
La dernière fois qu'elle était venu dans la région, elle y avait rencontrer Seïlzo, qui n'avait pas manqué de mettre le feu à la moitié de la forêt. Un bon souvenir, en bref.
Ce jour-là, l'elfe sylvaine allait dans ces ruines non pour une simple ballade touristique, mais plutôt pour voir si ce qu'on y racontait était vrai; les monstres et tout le reste. Elle ressentait une folle envie de se défouler.

Mia s'était levée de bonne humeur ce matin-là. Elle s'était préparée rapidement, puis après avoir prit son sabre, elle avait enfilé son manteau. Elle sortit, capuchon rabattu pour cacher son visage. La jeune Elfe salua Lilas qui voulut l'accompagnée. Les deux amies se mirent en route et discutèrent pendant tout le trajet qui les mena au ruine des temps perdus. Elles pénétrèrent des les ruines s'arrêtèrent.
C'est bizarre, il n'y a pas de monstres...
La souveraine garda ses inquiétudes pour elle et avança de quelques pas, pour s'arrêter anouveau. Zelda se tenait devant elles.

Maîtrisant sa rage, Zelda s'était assise sur une vieille pierre délavée.
L'elfe observait la forêt et se posait, presque inconsciemment, de nombreuses questions.
Ces interrogations avaient principalement pour sujet ses dernières disputes et l'espèce d'exil qu'elle s'était infligé.
Soudain, elle entendit un raclement, celui d'un manteau, sur les feuilles mortes de l'automne précédent. Il y avait aussi un doux son de sabots.
Du coin de l'oeil, Zelda vit ce qui était à l'origine de ce bruit: Mia et Lilas.
Elle n'en voulait pas spécialement à la licorne, mais elle fit semblant de ne pas les voir et d'être absorbée dans l'observation d'une feuille de charme qu'elle tenait entre ces doigts.

Mia ne savait pas quoi faire, elle était sûr que Zelda l'avait vu, mais cette dernière semblait ne pas vouloir la voir.
Bon, c'est un peu normal tout ça...
La jeune Elfe se tourna vers Lilas, mais ne lui dit rien, elle reporta son attention sur la souveraine des Elfes sylvains.
Je vais lui dire bonjour ou pas... bon, c'est un peu idiot de ma part d'aller vers elle et de dire "Hello comment ça va?" après ce qui s'est passé... non, ça doit être plus subtil... mais que faire...
Pendant que Mia se torturait l'esprit afin de trouver une approche convenable, Zelda s'était levée.

[mais pourquoi est-ce que je me lève?!? ^^]

Les pensées de Zelda tourbillonnaient en elle.
Je la déteste....vraiment? Non, je ne crois pas..ce n'est sûrement que passager! Mais...il faudra bien que l'on se reparle, puisque nous sommes souveraines, ..il faudra parlementer. PAS MAINTENANT!
Luttant avec elle-même, l'elfe s'était levée. Ses yeux prenaient peu à peu une teinte rougeâtre.
Au-dessus des deux elfes, le ciel commençait à se noircir.

[Attention, ça risque de chauffer un peu dans le coin...un nouvel incendie?? ^^ mdr]

"Lilas, va-t-en! Zelda est en colère!"
"Mais il faut que tu partes aussi toi!"
"Non... je suis en partie responsable... je crois qu'il faut qu'elle me tappe dessus un moment, pour qu'elle redevienne calme... de toute façon, si je m'en vais, il faudra bien qu'on se parle à un moment... autant que se soit tout de suite..."
La licorne se résigna à partir.
"De loin, je veillerai sur toi..."
Mia sourit, puis reprit un air sombre. Les prochaines minutes ne seraient pas de tout repos.

[Mieux vaut éviter un bataille, je crois..^^]

Arrivé à un certain point de magie, l'air commença à vibrer. Tout résonnait, comme des milliers d'échos.
C'est alors que la feuille de charme, que l'elfe sylvaine tenait jusque-là, partit en poussière.
Dans l'esprit de Zelda (cela l'aurait fait dans l'esprit de tout elfe sylvain) cette disparition lui fit comme une petite lueur de vie qui s'éteignait.
Non, là, il faut que je me calme, tout de même..
Peu à peu, le ciel redevint bleu.
Mia se trouvait devant elle, l'air toujours aux aguets de la moindre irruption de magie.

[ouf... j'imaginais déjà la "compote de Mia"... lol]

Mia serra les dents en voyant la feuille se faire pulvériser, mais contrairement à ce qu'elle attendait, le ciel redevint bleu.
Serait-ce le calme avant la tempête?
La souveraine resta sur ses gardes, mais plus rien ne semblait vouloir se produire.
Peut-être sait-elle calmée...

[On peut continuer longtemps, tu sais?? ^^mdr ]

Bien qu'étant calmée, Zelda ne voulait toujours pas adresser la parole à Mia.
Pour elle, bien que cette excuse soit ridicule, elle ne voulait pas s'abaisser à de quelconques excuses: surtout qu'elle n'avait pas à en faire après ce qui s'était passé.
Mia s'était énervée et l'avait carrément insultée. Un point c'est tout! ^^
Elle se rassit sur une pierre, les bras croisés.
Enfin, Mia prit la parole.

[meuh... j'ai pas envieuh!!! ]

Le silence était insupportable. Mia se décida enfin à parler.
"Euh, salut!"
Elle ne put rien dire de plus, elle savait qu'elle y avait été un peu fort lors de la dispute, mais Zelda n'avait qu'à pas s'être moquée d'elle...
La souveraine soupira.
"Bon, je suppose que tu vas faire ta mademoiselle j'ai raison, donc, je vais devoir faire le premier pas... alors, voilà, je suis désolée de t'avoir dis tout ça l'autre jour. Bon, maintenant tu vas enfin dire quelques choses ou je m'en vais et se tappe dessus un de ses quatres?"
Mia savait que se n'était pas la meilleur manière de s'excuser, mais le mauvais caractère de son amie commençait à lui tapper sur les nerfs.

[va-t-elle s'énerver? Vous le saurez dans le prochain épisode! ]

"Bon, je suppose que tu vas faire ta mademoiselle j'ai raison, donc, je vais devoir faire le premier pas... alors, voilà, je suis désolée de t'avoir dis tout ça l'autre jour. Bon, maintenant tu vas enfin dire quelques choses ou je m'en vais et se tappe dessus un de ses quatres?"
Non mais quel toupet!
"Là, je crois que c'est toi qui joue à la demoiselle j'ai raison. Qui s'est énervée la fois passée?"
L'elfe se tourna face à Mia, la regardant dans les yeux.

Mia soutint le regard de Zelda.
"Je sais que je n'ai pas bien agi, je n'aurais pas dû m'énerver pour si peu, c'est vrai, mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu t'es moquée de moi... qu'est-ce que je t'avais fait? Un Elfe s'intéresse à moi et tu en profites pour te foutre de ma gueule! Eh bien puisque c'est comme ça, si tu y tiens, je ferai exécuter tout ceux qui m'aime, comme ça madame sera peut-être contente..."
La jeune Elfe parlait d'un ton calme, sans hausser la voix. Elle était un peu en colère, mais cette fois, elle se contrôlait. Cela n'allait pas dégénérer comme la dernière fois.

Les tuer?
Zelda voyait déjà mal Mia écraser une simple mouche.
"D'accord, fais-le. Mais la plus malheureuse de nous deux, ce sera bien toi."
Là, l'elfe sylvaine avait touché un abcès.
Elle savait très bien que Mia regrettait la mort de Solas.

"D'accord, fais-le. Mais la plus malheureuse de nous deux, ce sera bien toi."
Mia se renfrogna.
"Tu es vraiment la plus bornée des Elfes que je connaisse!"
La jeune Elfe se retourna et grimpa dans un arbre. Elle s'adossa au tronc et fit se lever une légère brise.
Je suis sûr que si je lui dit que je tuerais tout le monde, elle ne réagirait pas plus que ça, comme si j'étais incapable de tuer... ça me ferait mal, oui, mais s'il le faut, je n'hésiterais pas... et c'est bien cela qui m'inquiète... en plus, elle serait prête à sacrifier de nombreux Elfes rien que pour avoir réponse à tout... j'en suis presque dégoutée... je me demande si je ne devrais pas partir loin pour ne plus la voir...

"Tu es vraiment la plus bornée des Elfes que je connaisse!"
"Vraiment? Regardes-toi et dis-moi ce que tu vois!"
L'elfe sylvaine s'en alla. D'une part pour laisser Mia réfléchir sur son sort, d'une autre pour qu'elle même se calme et soigne sa migraine.
Décidemment, il fallait qu'elle se modère sur la magie noire.
"A la prochaine, madame narcisse qui s'est fait élue par son peuple.."
Elle disparue parmi les arbres.

Eh puis quoi encore...
Mia marmonna pour elle même.
"Déjà un on dit: qui s'est fait élire par son peuple... Apprends à parler avant de me donner des leçons..."
Elle m'énèrve...
La souveraine resta dans son arbre encore un moment, et finit par s'assoupir.