Avant qu'il n'arrive à Gilond...

Evans était parti depuis 10 jours depuis une contrée lointaine pour arriver le plus tôt possible à Calfalas, et ainsi retrouver son Souverain et l'armée qu'il avait rassemblée. Avant cela, il devait passer par Thorerd. Il avait appris par des marchands itinérants que Nathanaël recrutait. Il avait pensé qu'il serait bon qu'il commence à se faire connaître auprès des sorciers. Il avait donc amené avec lui dix sorciers de sa contrée, qui, apparemment, n'attendait qu'à se battre. Là-bas, Evans était considéré comme le Seigneur des terres, malgré son jeune âge. Il avait réussi à affirmer son autorité et il pensait à présent que de ne pas participer à la guerre serait mal vu des Sorciers de la région de Calfalas.
Il arriva donc dans le village de Thorerd. C'était un village isolé, un oasis au milieu d'un désert sans fin. Il devait rencontrer un ami d'enfance. Il laissa son cheval devant une maison, laissa ses hommes là, et entra dans l'habitation. Le village avait apparemment l'air pauvre. Un homme était assis sur un petit banc, miteux, prêt à tomber sous son propre poids. L'homme lui fit signe de s'assoir et, après un instant d'hésitation, Evans s'exécuta.
- Evans !
- Pänis !
Les deux personnes s'embrassèrent et après avoir repris leur calme avant l'excitation du moment, abordèrent un sujet sérieux.
- J'espère que tu tiendras ta promesse...
- Ne t'inquiète pas. Sire Gil-Nalìn me fera confiance et je ferais en sorte qu'il me les donne.
- Comment peux-tu être sûr qu'il te fera confiance ? Il ne t'a jamais vu !
- En ce moment, il n'aspire qu'à trouver des hommes pour la guerre que lui et les autres Souverains préparent. Je t'assure qu'il n'aura pas le choix et que je n'aurai en aucune manière besoin de le forcer. Est-ce que les villageois sont prêts à te suivre ?
- Bien sûr ! Mais n'oublie pas notre accord... En échange de la ville, tu dois trouver les ressources nécessairent pour que le village puisse être totalement autonome, sans avoir besoin de recourir à demander de l'aide à Calfalas. De toute façon, ils ne désirent pas nous aider...
- Ils le seront obligés quand sire Gil-Nalìn le leur ordonnera. Bon, je dois y aller. Si j'arrive trop tard, il se peut que notre projet tombe à l'eau...
Evans sortit de la maisonnée. Il remonta sur son cheval et fit signe à ses hommes qu'ils s'en allaient. Ils partirent tous les 11 au galop, pour arriver à temps à Calfalas...