Traire les vaches... enfin !

Irildë se rendit à Thored pour y rencontrer des gens et visité le village. Aux portes de l'oasis elle fut surprise. Elle était au milieu du désert et il y avait assez d'herbe pour un troupeau de vaches. Elle se rendit chez l'unique paysan du village et lui demanda s'il avait assez de monde pour s'occuper de ses vaches. Il était alors en pleine moisson et il avait besoin de beaucoup de bras aux champs. Il dévisagea et lui posa une question dans le patois de sa contrée. La sorcière fut surprise et répondit elle aussi en patois. Ainsi put-elle travailler dans la ferme.
Elle s'appliquait à sa tâche et cela la rendait tellement heureuse Qu'elle en oubliait même sa bouteille au fond de son sac. Un jour alors qu'elle trayait une vache. Elle entendit des bruits de pas. Qui pouvait bien lui rendre visite ? Peu de monde savait qu'elle était ici et son employeur était aux champs...

J'étais venue visiter ce petit village presque désert... Et, à ma très grande surprise, je vis [ ma grande amie: ] Irildë...

Irildë qui était en train de... de quoi??? de... TRAIRE UNE VACHE?!?!

Je dus regarder encore une bonne fois pour voir si c'était bien Irildë...

Alors, ça traie??? lui demandais-je en me dirigeant vers elle...

J'étais assez étonnée de la voir ici... Enfin surtout de la voir traire une vache mais elle se débrouillait pas mal!!!

Irildë fut très heureuse de voir arriver sa grande amie, Idril. Elle se dépêcha de terminer son travail et la rejoignit. Comme à leur accoutumée elles se dirigèrent vers la taverne pour y boire un verre (un seul et unique parce que je fais des efforts ^^).
Arrivées à la taverne Irildë offrit un verre à Idril. Un homme à une table parlait fort, il disait qu'il deviendrait le seul paysan du village mais un autre homme (le patron d'Irildë) lui répondit amicalement qu'ils seraient alors deux. Le premier se vexa et lui répondit que deux paysans ne pouvaient pas faire paitre leurs vaches aux alentours du village car il n'y avait pas assez de terrain pour cela. Alors le second rétorqua qu'il n'avait qu'à aller ailleurs pour monter son industrie laitière car il vivait au village depuis plus longtemps que lui et qu'il avait acheter son terrain par de durs labeurs.
Soudain une bagarre éclata et Irildë se pris une chaise en pleine poire. Elle se releva et envoya une giffle au premier homme et le fit sortir de la taverne par la peau des fesses. Elle revint à l'intérieur et termina sa bière. Elle dit à Idril :
* Tu sais où dormir au moins ? Si jamais tu peut venir dormir chez moi j'ai une maison maintenant ! Et je fais même le ménage.*

J'étais heureuse de la voir heureuse de me voir...[C'est français?]

Je pris une bonne bière à la Taverne et je fis moi aussi un effort pour diminuer l'alcool.
Je regardais la bagarre et pour une fois que je ne voulais pas qu'Irildë et moi nous mêlions à la bagarre, une chaise arriva droit sur Irildë...

Je faillis éclater de rire lorsqu'Irildë sortis le premier homme...

Nous terminions notre bonne bière et elle me demanda quelque chose... Je lui répondis :

Non, je ne sais pas vraiment où dormir... J'avais pensé peut-être dormir dans un arbre!!!
Tu fais le ménage??? Tu m'étonneras toujours!!!

Je veux bien v'nir dormir chez toi, si ça ne te dérange pas!!

Sur ce toutes les deux s'en allèrent vers la maison d'Irildë. La maison de taille modeste était acueuillante et les fenêtres étaient étouffée par les fleurs. A l'intérieur un feu brûlait dans la cheminé devant elle avait placé uen petite table avec deux chaises. La sorcière avait fait le grand ménage de printemps comme tous les mois. Elle emmena son amie vers une petite chambre et au passage lui montra la salle de bain. Une fois qu'elle fut bien installée Irildë s'en retourna dans sa propre chambre et s'endormit...
Au milieu de la nuit elle se réveilla en sursaut quelqu'un tapait contre sa porte avec force. Elle se leva et vint voir se que lui voulait cette personne. C'était la femme de son patron, elle venait lui demander de l'aide car les écuries et leur maison avaient pris feu.

J'avais remercié Irildë et m'étais préparée pour aller dormir...
Je me couchais dans un lit douillet et m'endormis presque aussi tôt...
Pendant la nuit, je fus réveillé par un boucan d'enfer... Des cris, des hurlements...
Je me levais pour voir Irildë et lui demander ce qui se passait... Je vis une femme et je l'entendis dire que leur maison et leur écurie était en feu...

Je regardais Irildë et lui dis:

Je vais m'habiller!!!

En deux ou trois mouvements, mes habits étaient mis... Je rejoignis Irildë et lui demandais:

Que s'est-il passé?

Irildë avait éteint le feu avec beaucoup de peine mais elle avait réussi. L'incendie avait été allumé par quelqu'un de malintentionné ce n'était pas un accident. Heureusement aucun animal n'avait été blessé en faite ceci était très bizarre car même les lapins fermés dans leurs clapiers avaient pu s'enfuir. Maintenant il fallait récupérer tous les animaux cela n'allait pas être une mince affaire. Elle demanda à Idril et aux garçons de ferme plutôt mignons de l'aider pendant que les patrons essayaient de retrouver des objets personnels.

J'acceptais avec joie d'aider Irildë et la famille de son patron...
Je voulais bien chercher les bêtes mais, il y avait un détail qui me titillait...

Heu... Irildë? demandais-je doucement.

Il y a quoi comme bêtes et combien de chaque sorte??? dis-je avec un grand sourire de désespoir...

Je vis plusieurs lapin à moins de cent mètres de notre endroit de discussion...

Irildë se tourna vers les garçons de ferme et leur demanda combien étaient les lapins. Elle savait qu'il y avait vingt vaches, dix chèvres, trois cochons, onze poules, trois chevaux, cinq moutons et bien des lapins qui se reproduisaient à une vitesse surprenante. La sorcière mit son chapeau et lança aux autres :
*Je récupère les vaches et les cheveaux. Idril tu viens avec moi ? *
Mais soudain un des garçon de ferme dit :
* Je viens avec vous. Les femmes faut toujours les surveiller pour qu'elles ne fassent pas de gaffes et comme ça je vous tiendrai compagnie ! *
Il jeta un regard vicieux aux deux jeunes filles.

Je viens avec toi Irildë!!! Il y a combien de chevaux et de vaches? dis-je

Je regardais le garçon de ferme qui venait de nous dire avec un regard que je n'approuvais guère qu'il viendrait avec nous...

Je jetais un regard à Irildë et dis au garçon de ferme pour nous en débarasser :

Va chercher les lapins... Ce sera plus utile!!!

Je jetais un regard à l'horizon pour voir si je ne voyais pas par un simple hasard des bêtes domestiques égarées...

Irildë regarda Irdil qui voulait s'en débarrasser. Elle réfléchi un moment et dit :
* Tu peux venir avec nous ! *
Elle s'approcha de son amie et lui souffla à l'oreille :
* On pourra le massacrer notre guise et nous entrainer sur lui ! En plus il est pas mal physiquement ! *
Elle remarqua que les garçons bataillaient de leur côté. Elle se demandait se qu'ils se disaient. Elle affina son ouïe et écouta :
* T'as de la chance deux filles pour toi tout seul. *
Elle se tourna vers Idril et lui rapporta le peu de choses qu'elle avait pu entendre et elle ajouta :
* Non tu imagines, qu'elle bande d'idiots. *

J'étais dépitée par la réfléxion de mon amie: Tu peux venir avec nous!

Lorsqu'elle me souffla quelque chose à l'oreille, un sourire se dessina sur mes lèvres...

D'accord!!! Alors on récupère les animaux et on s'entraîne sur lui!!!

C'est vrai qu'il est pas mal... ça nous fera un cours de regard discret sur son physique... dis-je avec un clin d'oeil...

Ils ne croyent quand même pas qu'on va se laisser draguer?!

Irildë éclata de rire et dit :
* Un cour de regards discrets elle est bien bonne celle-là ! On va se marrer. *
Tout le monde se retourna vers la sorcière et la regarda bizarrement. Elle venait de hurler. Les garçons de ferme se tournèrent vers l'heureux élu. L'un d'eux lui dit :
* C'est toi qui va te faire draguer à mon avis ! *
Elle n'en cru pas ses oreilles et voiciféra :
* Tu va pas bien ! Je veux quand même pas le draguer. C'est pas aux filles de le faire ! Et pis en plus il pas terrible comme type.*

J'éclatais de rire en même temps qu'Irildë... Franchement, ce feu non accidentel était arrivé au bon moment!!!
Je vis tout le monde se retourner vers nous... Mais je m'en fichais pas bien mal!!!

C'est vrai que niveau physique, ce n'est pas trop notre genre...
mentis-je avec un regard en coin à Irildë...

Et d'ailleurs, nous ne sommes pas là pour draguer mais pour rechercher!!!

Nous partîmes tous les trois dans le désert à la recherche des vaches et des chevaux en fuite. Elle discutait avec Idril quand soudain le garçon de ferme cria :
*Mais taisez-vous bon sang. On s'entend plus penser.*
Elles lui demandèrent pourquoi elles devraient se taire. Il répondit que les vaches allaient fuire si elle continuait comme ça.

Je parlais de tout et de rien avec Irildë lorsque le "superbe" garçon de ferme nous a interrompu...

Les vaches ne vont pas fuire!!! C'est peut-être en te voyant qu'elles voudront fuire ou elles auront terriblement peur...
Mais comme il y a Irildë et moi, nous courrons pour les ratrapper... dis-je avec un sourire mesquin...

C'était un peu méchant mais il l'avait mérité!!!

Irildë sentit que son amie l'avait un peu blessé. Elle vint vers lui et lui dit :
Ecoute j'ai été un peu méchante avec toi depuis qu'on se connait et je crois que je devrait faire un effort pour qu'on s'entende un peu mieux. Parce qu'on travail ensemble et pis quand je t'ai dit que tu était moche je ne le pansait pas du tout !
Il la regarda un moment et lui murmura à l'oreille :
Alors on va se réconcilier quelque part dans la nature tous seuls !
A ce moment il lui lança un regard vicieux. Elle revint vers Idril.

Je regardais Irildë partir vers ce vicieux profond...

Je tendis un peu l'oreille et réussi à entendre ce qu'Irildë disait mais le garçon de ferme avait murmuré quelque chose à mon amie (pour l'instant lol!)...

Je vis aussi qu'Irildë était partie un peu exaspérée...
Elle revint vers moi...

Alors, que t'a-t-il dit? demandais-je par curiosité...

Irildë revint vers Idirl avec l'air de dire pour qui il me prend celui-là et lui raconta le court échange. Elle dit alors :
Tu sais je crois que tu devrait essayer de...
Puis elle se ravisa mais ajouta lorsqu'elle aperçut une oasis :
On devrait s'arrêter pour la journée monter notre camp. Regarde le soleil se couche !
Mais soudain quelqu'un souffla à l'oreille d'Idirl :
Comme c'est romantique en plus avec une jolie fille comme toi.
C'était cet idiot surpuissant dans sa bêtise. Lorsqu'elle remarqua la tête de son amie elle éclata de rire.

J'écoutais le récit d'Irildë et lui répondis tout bas:

Ah! Ces hommes!!! soupirais-je.

Oui! En plus, il y a de l'eau et un bon coin d'ombre! dis-je à Irildë...

Comme c'est romantique en plus avec une jolie fille comme toi.

Lorsque j'entendis que cet imbécile me parlait ainsi, je lui balançait un coup de coude puissant dans son ventre qui n'était pas du tout musclé [ils sont où les abdos?^^] puis l'idiot profond se plia en deux de douleur... Pendant qu'il se pliait en deux, je lui envoyais un fort coup de poing dans le nez...

Puis je dis à Irildë :

En plus, il se croit vraiment qu'il a toutes les permissions...

Irildë dit de façon à se qu'il l'entende :
On ne doit pas taper sur les plus petit que soi ! C'est méchant !
Elle la regarda et éclata de rire. Elle aurait voulut le frapper elle aussi. Mais soudain le type dit :
Vous êtes franchement pathétiques dans votre genre parce que déjà un je suis plus grand que vous et de deux vous seriez pas capable de me battre à l'escrime.
T'as l'air bien sûr de toi ! Alors on fait un pari si je te bats à l'escrime, tu dois sauter tout nu dans le point d'eau ! dit-elle avec un sourire diabolique.
Il réfléchit un moment et répondit :
D'accord je tiens le pari mais si toi tu perd c'est toi qui saute toute nue dans le point d'eau !
Elle se tourna vers Idril et lui dit :
J'espère pas que je vais perdre...

Et surtout, on ne doit pas taper les femmes... Tu ne connais pas la galanterie? demandais-je agressivement...
Il me répondit sur le meme ton d'agression: Non, je ne connais pas la galanterie!!!

J'éclatais de rire à ce que disait Irildë : Alors on fait un pari si je te bats à l'escrime, tu dois sauter tout nu dans le point d'eau!

J'espère vraiment que tu vas réussir à le battre... Autrement, je tente aussi contre lui!!! dis-je en éclatant de rire!!!

Irildë un peu exaspérée par le manque de savoir vivre du jeune homme descendit de son cheval et décrocha son immense clef qui lui servait d'arme. A la vue de cet objet inattendu il éclata de rire. Elle dit alors :
Tu viens te faire astiquer bien comme il faut ou tu préfères sauter maintenant ?
Elle le fixa avec un regard de défi. Il la fit patienter un moment puis déclara :
C'est toi qui va plonger.
Et il fonça droit sur elle. L'affrontement commença!
Irildë fronça les sourcils en voyant la puissance et la rapidité de son adversaire. Elle lança une série de parades à une vitesse inégalable. Son animorphie lui procurait cette performance. L'homme avait peine à suivre les déplacements de "Irildë le chat ^^ " et soudain elle s'immobilisa devant lui. Puis lança une attaque de font pour tromper son adversaire et elle profita du fait qu'il avait cru l'avoir vaincu pour passer derrière lui pour lancer son fameux coup circulaire. Elle ne lui trancha pas les jambes ni ne les lui brisa mais lui envoya le manche de sa clef dans le mollet droit. A sa surprise cette botte ne le désarma pas et il se retourna et lança un coup de poing dans le menton de la jeune fille. Elle se retrouva assise par terre mais se releva aussitôt. Elle concentra avec peine son énergie dans ses jambes et en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire elle se était derrière le garçon de ferme et menaçait sa nuque du tranchant de sa clef.
Elle dit alors avec satisfaction :
Tu es mort !

J'allais assister à la bagarre en premier plan...

Quelle bonne place! pensais-je...

Je les vis se battre et d'un coup, Irildë fut comme folle de rage... Elle allait le tuer... J'en étais presque sûre... Lorsqu'elle dit : Tu es mort !

Je criais :

Non Irildë!!!

Je courais vers le peut-être futur cadavre... Je sortis mon sabre et la clef d'Irildë et mon sabre se frappèrent... Le bruit métallique se fendit en l'air...

Irilde fut vexee lorsqu'Idril se placa entre le jeune homme qu'elle n'aurait de toute facon pas tuer et sa clef.
Tu crois franchement que j'allait me ra baisser a tuer un faible. Vas-t'en.
Elle la poussa de cote et menaca le jeune homme et lui dit
T'as perdu alors maintenant tu peux enlever tes braies et ta chemise et sauter au jus.
Il bougonna un moment et s'executa. Irilde lui tourna le dos lorsqu'il enleva ses habits pour lui laisser le peu de dignite qui lui restait. Il sauta dans l'eau et en ressortit sans bruit, sa presence efface, il arriva derriere Irilde et la ceintura et lui plaqua une main contre sa cavite buccale. Elle ne put pousser de cris et se fit trainer dans l'eau. Lorsqu'elle sortit de son bain improvise elle tremblait comme une feuille lors d'une tempete. Elle ne haissait pas l'eau mais ne l'adorait pas non plus. Elle aurait voulut tuer ce sale type pour de bon mais elle remarqua qu'elle portait une chemise balnche qui etait devenue transparente au contact de l'eau. La jeune fille plaqua ses bras contre sa poitrine devenue un peu trop proeminent ces derniers temps.
Je me languis de tes attribus. Ma chere.
Elle aurait voulu devenir invisible a ce moment precis mais elle ne le pouvait pas. Alors elle s'assit dans le sable sous un arbre et sanglota en silence jamais personne ne lui avait fait une remarque aussi perverse. Et cela lui faisait honte. Qu'aurait dit son pere. Elle avait perdu le peu de dignite qui lui restait.
Elle refusa tout contact avec qui que se soit a part son cheval jusqu'au matin.