Guerre

Une fois dehors, l'elfe convint avec Mia qu'ils enverraient des espions à Calfalas. C'est ainsi que, à peine une heure plus tard, cinq cavaliers étaient prêts à partir.
Les deux elfes ne souhaitant pas leur révéler toute la vérité, elles leur dire simplement d'aller s'assurer de l'état du pays de Calfalas et de leur rapporter tout ce qu'ils verraient.
*Ils seront au courant de ce qui se passe et avertiront le peuple..*, lui avait transmis par télépathie Mia avant de leur donner les ordres.
*Le peuple devra être au courant de ce qui se passe, non? Et puis, les espions peuvent toujours être tués dans des accidents!*

Les espions étaient partis lorsque les deux elfes se rendirent dans la tente de Nathanaël pour le mettre au courant de ce qu'elles avaient entrepris.

Lündra se réveilla soudain en sursaut couverte de sueur. Ses quelques heures de sommeil ne lui avaient été d'aucun bénéfice et elle se sentait encore plus fatiguée qu'avant.
« Maudit cauchemar! Il fallait qu'il resurgisse au moment où j'avais le plus besoin de repos! »
Elle aurait bien dormis encore un petit peu mais c'était pour elle hors de question.
Cette fois-çi ce n'était pas la peur que la mort vienne la chercher mais celle de ne pouvoir se défaire de ses souvenirs si accablants et douloureux.
La guerre les avait fait remonter à la surface alors qu'elle les croyait enfoui à jamais.
La jeune elfe ressentit soudain le besoin presant de se confier à quelqu'un mais ici, il n'y avait personne qu'elle connaissait suffisamment pour lui révéler ce secret.
En réalité elle avait peur d'elle même et de ce que les autres pourraient penser à son sujet. Cependant il fallait qu'elle fasse sortir ce poid de son âme et elle décida de le sceller dans le papier.
Dans le camp, un marchand vendait un peu de tout et nottament ce dont elle avait besoin. Elle acheta donc de l'encre, une plume et un simple parchemin ce qui lui revint à dépenser 45 ph.
L'elfe sylvaine s'assit dans l'herbe à l'écart et commença à écrire.
Elle se doutait bien qu'un soldat en pleine rédaction devait être un peu étrange mais elle ne s'en formalisa pas, elle avait ses raisons.
Quand elle eut fini, pas plus d'une heure après, elle relut son texte murmurant comme à son habitude.

« Souvenirs indésirables.

Alors que je trace ces mots, les pirates sont proches et nous tendent surement une embuscade. Ma vie va peut être prendre fin dans les heures à venir mais ce n'est pas ce motif qui me pousse à écrire ni celui de me rappeller ou de conter aux autres des souvenirs mais celui, aussi étrange que cela puisse paraître, de les oublier.
Il y a quatres ans, un événement a boulversé ma vie et la boulverse encore en ce moment même.
C'était un soir dans un petit bourg. Je dinais avec mes parents dans la pièce voisine à leur armurerie.
Le silence était de plomb et il en devenait inquiétant . Une absence si complète de paroles ne pouvait signifier qu'une chose: mon père réfléchissait.
De temps à autres, il levait la tête de son assiette pour me dévisager l'air songeur et il me m'était mal à l'aise.
A la fin du repas, après qu'il eut but une dernière gorgée de vin et alors qu'aucun mot n'avait été prononcé, il se lanca dans un discours, dont je me souviens encore, en s'étant assuré avant d'un simple coup d'oeil, que sa femme était d'accord.
Tout avait été minutieusement préparé...pour moi...

Lündra, ma chère enfent, ta mère et moi, après t'avoir longuement observé au cours de ses derniers jours et avoir bien réfléchis, nous avons décidé de ton avenir.
Tu es une brave fille, travailleuse et attentionnée. Ta vivacité d'esprit tout comme tes connaissance en matière d'armement font ma fierté et malgré le fait que tu sois peu sociale, ce qui j'en suis sur s'effacera avec le temps, crois moi tu possèdes de nombreuses qualités pour mener à bien ton exitence.
Mais bien sur, tu sais que pour vivre il faut travailler. Nous pourions évidemment de marier à un bon parti et t'apprendre à tenir une maison mais j'ai d'autre projet pour toi qui, je pense, te conviendront mieux.
Dès demain tu ne me quitteras plus d'une semelle et suivras auprès de moi un apprentissage de trois ans pour devenir marchande.
Je t'enseignerai également les rudiments du métier de forgeron pour que tu puisses dans les années à venir prendre notre suite avec l'aide de ton compagnon.
J'espère que tu t'y investiras pleinement et que rien ne te détournera de ton devoir.

Je restais bouche bée, ce qui lui fit froncer les sourcils. Tout le long j'avais retenu mon souffle et à ce moment une foule de sentiments pénétrèrent en moi.
Ils n'avaient pas le droit de décider à ma place de ma vie! Ils ne pouvaient pas m'imposer quelque chose qui me répugnait! Ils me connaissaient mal, très mal.
Tel un volcan la colère monta en moi et c'est, poussée par elle et ma volonté, que je fis face à mon père.
Non.
Ahuri par ma grossierté à lui faire front et par ma décison, il se leva, renversant sa chaise, et se retint de justesse de me gifler.
Par son imposante carrure il voulait m'effrayer et me faire changer d'avis. Il posa ses mains à plats sur la table dans un effort pour garder son calme et tonna:
Petite insolente! Tu n'as pas le droit de défier ton père, ta vie m'appartient, tu es ma fille!
A côté ma mère s'affolait vu la tournure que prenait la soirée, nous regardant successivement.
Je me levais alors ne le lachant pas des yeux. Je relevais la tête, carra les épaules et lui cracha à la figure :
- Je n'appartient à personne!!
Alors que la tension montait, une sorte de souffle puissant commença à m'envahir ainsi que la chaleur.
Lündra Vonterre, tu vas m'obéir! Beugla mon père.
Il bouillait de rage et son corp tremblait légèrement . Dans mon cas, deux force s'opposait tentant de prendre le dessus: le calme et la raison que m'imposait ma conscience et la rebéllion que me murmurait mon coeur.
Je ne savais pas ce que j'étais en train de faire, il y avait ma colère que je ne controlais plus et à laquelle s'ajouta une énergie dont j'ignorais la provenance et que j'ignore encore aujourd'hui.
Je m'aggripais au rebord de la table et courbais le dos, prête à recevoir la correction due et c'est sans trop réfléchir aux conséquances désastreuses que j'hurlais ce dernier mot tandis que mon pieds frappais de toute ses forces les dalles:
Jamais!!!
Une onde de choc se répandit dans la pièce et l'étrange énergie qui avait pris place en moi se déversa.
Au même moment le sol se mit à trembler ainsi que toute la maison. Apeurée je regardais le toit s'effondrer et les murs s'écrouler. Dans les yeux de mes parents, la colère se transforma en terreur. Une pierre me frappa et je m'évanouis tandis que tout me recouvrait.

Quand je me réveillais, nous étions heureusement tous en vie et je me trouvais dans une tout autre ville.Depuis ce jour mes parents n'ont plus jamais été à l'encontre de ma volonté. »

Dans l'esprit de la jeune fille les caractères dansaient. La bataille allait bientôt reprendre et elle espérait pouvoir y noyer ses craintes. Avec les années, l'elfe sylvaine s'était convaincu que ce n'était pas elle qui avait provoqué ce tremblement de terre mais au fond, elle savait que ce n'était pas la vérité...

Zelda se trouvait dans une tente commune avec Mia et Nathanaël, en train de parler et, surtout, de penser. Aucun d'eux trois ne parlaient plus vraiment depuis les récents évènements.
Un soldat de camp entra.
"Quelqu'un veut vous voir, sires. Je le fais entrer?"
Nathanaël lui fit un signe positif. L'homme entra et ôta son capuchon. Il s'agissait d'un espion.
Il posa brièvement un genou à terre puis se releva et commença son compte-rendu.
Il leur expliqua les règles qu'ils avaient, lui et son compagnon, aperçu dans l'auberge, et puis le changement de pouvoir. Il leur passa un bout de papier sur lequel il avait copié ces règles.

Citation :

Article I : tout habitant du domaine de sire Dablord doit fidélité et obéissance au Souverain.
Article II : tout signe de trahison sera sanctionné par la torture et la mort. S'allier avec un Elfe ou avec un sorcier qui a rejoint leurs rangs est une trahison !
Article III : personne ne peut utiliser une quelconque embarcation sans l'accord d'un des représentants du Souverain.
Article IV : voici la liste de ses représentants : Artnëos Dablord, frère de sire Dablord, nommé général de l'armée du Souverain et chef de la garnison de Calfalas. Sire Enock Faldio, ancien chef pirate, est nommé chef de la flotte du Souverain et gouverneur de l'Ile d'Asha. Sire Tardeck Bloone est nommé chef de la garnison de Thorerd. Sire Oldy Pänis est nommé général des frontières.
Article V : tout refus face à un ordre d'un de ces représentants est considéré comme de la trahison.

Il leur dit également que les frontières semblaient très surveillés, et que, puisque le peuple devait maintenant obéir, il y aurait sûrement encore plus d'enrôlés dans l'armée. Mais Zelda l'interrompis.
"Merci, nous tirerons nos conclusions nous-mêmes. As-tu d'autres informations à nous donner?"
"Oui...les taxes ont augmentée.."
"..donc le peuple est mécontent."
"Comment le savez-vous?"
L'elfe sourit, la première fois depuis des jours.
"Personne n'aime les taxes..Vous avez terminé?"
L'espion répondit que oui.
Zelda contacta les souverains par télépathie.
"Faut-il l'éliminer pour éviter qu'il n'ébruite ces informations?"

[Je suis re là ^^ et je suis motivée ^^]

Mia écouta patiemment le rapport de l'espion. Son visage demeura impassible alors qu'en elle une colère sourde grondait.
Ce n'est pas un souverain, mais un tyran... les terres oubliées ne veulent pas d'un tyran...
Le sorcier se tut. Zelda la contacta, comme Nathanaël le supposa-t-elle.
"Faut-il l'éliminer pour éviter qu'il n'ébruite ces informations?"
"Comme tu l'entends... en tout cas... si le peuple apprends qu'un sorcier nous défie ceux qui on quelques choses à nous reprocher le rejoindront... maintenant... doit-on, nous, les prévenir, ou les laisser écouter les rumeurs et en tirer leurs conclusions eux-même...
je doute que se soit une bonne idée... les rumeurs ne sont jamais entièrement juste, bien qu'il y ait une part de véritée... le peuple doit connaître la vrai situation et non croire les ragots de partisans d'Evans... je me suis exprimée... à vous de décider."
Mia réfléchit à toute vitesse.
Cet homme peut tenir sa langue... mais il suffirait sûrement d'un ou deux verres pour lui délier la langue... je n'aime pas cette idée, mais nous sommes en guerre et parfois il faut savoir faire des sacrifices... de toute façon, si nous parlons aux peuples, il vivra... en autre cas... paix à son âme.
La jeune Elfe fixa l'espion. Elle y lut de la méfiance, de la peur, mais aussi une certaine détermination.
Il doit se douter de quelques choses...
La souveraine recontacta les souverains.
"N'oublions pas que c'est un sorcier... comme tous les espions... si nous les exécutons, Evans se servira de ça pour nous accusé de nous servir des sorciers... en tout cas, il va nous discrédité... il va nous prêter des actes qu'il aura commis pour arriver à ses fins... il va retourner les sorciers contre nous, pour qu'ils ne râlent pas trop. Il faut qu'ils se croient en danger... avec un peu de chance, des sorciers seront encore fidèles à Nathanaël... sauf s'ils le croient mort ou un traître... nous devons envoyer des espions fixes dans la ville et dans la région... qui nous enverrait des informations. Je ne sais pas encore quel canal utiliser, mais je pense que c'est la seul manière de récoter assez d'informations."

[En effet, tu es motivée!! O_o]

"N'oublions pas que c'est un sorcier... comme tous les espions... si nous les exécutons, Evans se servira de ça pour nous accusé de nous servir des sorciers... en tout cas, il va nous discrédité... il va nous prêter des actes qu'il aura commis pour arriver à ses fins... il va retourner les sorciers contre nous, pour qu'ils ne râlent pas trop. Il faut qu'ils se croient en danger... avec un peu de chance, des sorciers seront encore fidèles à Nathanaël... sauf s'ils le croient mort ou un traître... nous devons envoyer des espions fixes dans la ville et dans la région... qui nous enverrait des informations. Je ne sais pas encore quel canal utiliser, mais je pense que c'est la seul manière de récoter assez d'informations."
Zelda écouta attentivement les pensées détachées de son amie.
"Oui, les espions fixes sont une bonne idée....mais que faisons-nous de celui-ci, qui est devant nous??
Je pense que nous sommes capable de le tuer ici et de nous débarrasser du corps, ni vu, ni connu. Mais nous pourrions aussi l'utiliser pour lancer les bonnes rumeurs. Le seul problème est qu'il faudrait le protéger pour qu'il ne lui arrive rien. Et il nous reste encore trois espions à recevoir, qui nous donnerons peut-être une version différente des choses."

[Eh... l'ordi me manquait lool]

"Oui, les espions fixes sont une bonne idée....mais que faisons-nous de celui-ci, qui est devant nous??
Je pense que nous sommes capable de le tuer ici et de nous débarrasser du corps, ni vu, ni connu. Mais nous pourrions aussi l'utiliser pour lancer les bonnes rumeurs. Le seul problème est qu'il faudrait le protéger pour qu'il ne lui arrive rien. Et il nous reste encore trois espions à recevoir, qui nous donnerons peut-être une version différente des choses."
Mia fut frappée par une pensée soudaine.
"Pas besoin de le tuer... si on peut le lui faire oublier..."
Elle s'arrêta un instant puis reprit.
"Cela nous permettra d'attendre les autres espions et ensuite, nous aviserons. Un cadavre et des soucis en moins sur les bras!"
La souveraine laissa ses amis assimiler ses propos.
"Bon, alors... que décidons-nous? A mon avis, il doit se poser des questions. Voilà plusieurs minutes que nous n'avons plus parlés et qu'il attend des ordres... De la crainte se lit dans son regard... nous ne devrions pas le faire patienter plus, il pourrait faire une bétise..."

(Je prends enfin part dans la conversation...)

On me demanda audience et j'acceptai bien volontier. C'était un espion et il nous fit par de son compte rendu. Décidément ce Ervans avait un poivoir absolu sur ma contrée. Mais il avait augmenté les taxes et ceci ne plairait pas aux citoyens. Mais d'un autre côté, ils n'oseront pas se révolter car Ervans dirigeait Calfalas par la terreur et son armée était surement partout pour faire régner son autorité et ses loies. Je laisssai Zelda et Mia communiqué entre elles par télépathie sans intervenir. Elles tenaient une conversation des plus tyrannqiues et l'espion restait là ne savant pas trop quoi faire. Si seulement il savait les choses que les deux Souveraines envisageaient pour lui.
Bien! Merci pour ces précieuses informations. Maintenant je te conseille d'aller te reposer. On aura sûrement besoin encore de toi.
Il se prosterna et se retira en silence. Une fois qu'il fut sortie je me tournai vers les deux Souveraines.
Bon c'est guère réjouissant tour ça. Mais je suis sûr d'une chose, il me paiera cet affront! Pour l'instant, je vai adresser la parole aux Sorciers présents demain matin. Dans un premier temps, avec les soldats qui me resteront fidèles, je pense aller à Tarì. J'espère que ca vous dérange pas?

Bon c'est guère réjouissant tour ça. Mais je suis sûr d'une chose, il me paiera cet affront! Pour l'instant, je vai adresser la parole aux Sorciers présents demain matin. Dans un premier temps, avec les soldats qui me resteront fidèles, je pense aller à Tarì. J'espère que ca vous dérange pas?
Zelda n'en croyait pas ses oreilles, si pointues soient-elles.
"As-tu entendu ce que l'espion a dit? Te rappelles-tu de ce que nous avions conclu?? Qu'il y avait un traître! Et toi, tu veux t'envoyer au suicide?? Je n'y crois pas!"
L'elfe se planta devant le sorcier, qui semblait plus abasourdi qu'agacé.
"Je t'ordonne de rester ici, espèce d'inconscient: nous te protégerons."

Mia regarda l'espion sortir, soupira et s'assit sur une chaise à proximité. Elle n'écouta pas ce que le souverain leur dit et ne prêta pas non plus attention aux dires de Zelda. Elle se demandait ce qui allait se passer. Evans s'était proclamé souverains des sorciers sans tenir rigueur des traditions. Ils avaient sûrement remonté les sorciers contre les Elfes par elle ne savait quels moyens et il s'apprêtait sans doute à conquérir les terres oubliées. Il fallait réagir vite, mais réfléchir. Il ne fallait pas foncer dans le tas, mais s'organiser. De plus, elle en était persuadé les pirates ne tarderaient pas à attaquer puisqu'Evans s'était assuré leur soutien. Pour la première fois depuis le début des conflits, Mia désespérait. Elle ne voyait pas comment la situation pouvait s'arranger. Si le traître parvenait à manipuler les Elfes de la nuit, elle ne resterait pas longtemps souveraine et ne serait plus d'aucune aide pour ses amis. Une pensée s'imposa dans son esprit.
"Il faut que le peuple sache la véritée... il faut qu'il sache qu'Evans est un imposteur et que Nathanaël et toujours le souverain des sorciers... Il faut agir avant qu'Evans ne vienne raconter des mensonges..."

Nathanaël ne bougeait toujours pas. Zelda crut un instant qu'elle allait le gifler. C'est alors que Mia prit la parole, d'un air suréaliste, complétement détachée de la situation.
"Il faut que le peuple sache la véritée... il faut qu'il sache qu'Evans est un imposteur et que Nathanaël et toujours le souverain des sorciers... Il faut agir avant qu'Evans ne vienne raconter des mensonges..."
Zelda se trouvait face au souverain des sorciers. Il paraissait réfléchir, ses yeux étaient vides de toute expressions. L'elfe se détourna.
"Tu as sûrement raison: il faut avertir le peuple et ne rien faire d'inconsidéré et de réfléchi!"
L'elfe insista particulièrement sur les derniers mots à l'adresse du sorcier.

Une fois de plus Zelda s'emporta. J'écoutais que d'une oreille et je ris intérieurement quand elle m'ordonna de rester. Je me demandais quand elle apprendra à me faire confiance. Ces dernières paroles me firent rouvrir la bouche pour prendre la parole.
Zelda, il me semble que tu manques de connaissance dans le domaine des HOMMES et tu ne sembles pas leur faire confiance. J'ai bien l'intention d'avertir mon armée ici présente de ce qui se passe là-bas et je leur laisserai le choix: soit il reste avec moi soit il rejoigne le traître. Mais ceux qui partiront ne le verront pas. Bien sûr je prendrai des précautions dans ma propre armée pour controler qu'il n'y aurait pas éventuellement d'autres traitres. De toute façon je partirai ensuite vers Tarì taché d'organiser la défense de la ville et de ce que je peux d'autre. Car crois moi Evans ne va pas rester longtemps enfermer dans Calfalas. Je pense qu'une fois qu'il aura fini la fortification de ma Contré, il s'en prendra aux Terres Oubliées et je serai là pour opposer ma résistance. Mais si tu veux rester ici, je ne vois pas de problème, à par que vous serez à découvert et serez facilement tuer en cas de grosses attaques. Je propose d'avertir TOUT le peuple des Terres Oubliées, monopolisé hommes femmes et enfants âgé pour la construction des puissantes structures défensives et pour finir enrouler des soldats dans nos armées pour contrée l'attaque adverse. Et à l'avenir Zelda avant de gueuler pour un rien, réfléchi!
Je m'étais levé pendant ma tirade pour être face à la Souveraine des Elfs Sylvain et à la fin je me rassis attendant impatiemment une réponse.

[Tu enroules des soldats dans ton armée, toi??? ]

Zelda, il me semble que tu manques de connaissance dans le domaine des HOMMES et tu ne sembles pas leur faire confiance. J'ai bien l'intention d'avertir mon armée ici présente de ce qui se passe là-bas et je leur laisserai le choix: soit il reste avec moi soit il rejoigne le traître. Mais ceux qui partiront ne le verront pas. Bien sûr je prendrai des précautions dans ma propre armée pour controler qu'il n'y aurait pas éventuellement d'autres traitres. De toute façon je partirai ensuite vers Tarì taché d'organiser la défense de la ville et de ce que je peux d'autre. Car crois moi Evans ne va pas rester longtemps enfermer dans Calfalas. Je pense qu'une fois qu'il aura fini la fortification de ma Contré, il s'en prendra aux Terres Oubliées et je serai là pour opposer ma résistance. Mais si tu veux rester ici, je ne vois pas de problème, à par que vous serez à découvert et serez facilement tuer en cas de grosses attaques. Je propose d'avertir TOUT le peuple des Terres Oubliées, monopolisé hommes femmes et enfants âgé pour la construction des puissantes structures défensives et pour finir enrouler des soldats dans nos armées pour contrée l'attaque adverse. Et à l'avenir Zelda avant de gueuler pour un rien, réfléchi!
Zelda sourit et lui répondit en murmurant.
"Si, je leur fait confiance, ...ce qui ne signifie pas qu'ils prennent toujours les bonnes décisions. Mais, pour me perfectionner dans mes connaissances, je vais t'accompagner."

Arwen se réveilla d'un sommeil profond,et regarda le camp.Son coeur battait à une vitesse inimaginable et la sueur coulait sur son front.Elle avait fait un très mauvais cauchemar,mais,comme il arrive souvent,tous les souvenirs de ce mauvais rêve s'envolèrent de la tête de la jeune elfe.La guerre avait commencé depuis plusieurs jours déjà.Arwen avait des blessures un peu partout.Elle avait le visage égratigné,le corps sanglant...Arwen décida d'aller se laver à une rivière.Elle traversa une forêt et arriva à la rivière.L'eau était gelée,mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle avait vécu ces derniers jours.Elle se déshabilla et se lava le corps,puis sortir de la rivière et lava ses vêtement.Elle les laissa sécher et s'assit au bord de la rivière,réfléchissant à tous les évènements qui avait marqué sa vie...

Si, je leur fait confiance, ...ce qui ne signifie pas qu'ils prennent toujours les bonnes décisions. Mais, pour me perfectionner dans mes connaissances, je vais t'accompagner.
Je réfléchi quelques instants à l'affiramtion de Zelda et j'en vint à la conclusion que je devrai faire route avec elle. Je ne pensais pas que j'aurais pu lui en dissuader.
Soit! En attendant je placerai un intendant sous mes ordres direct durant mon absence pour le peuple des Elfs Marins. Je pense qu'ils n'auront pas trop de mal à continuer à vivre. Je laisserai quelques stratèges de mon armée qui auront pour mission de régler les défenses de Gilond et je demanderai aux généraux des elfs marins d'entrainer d'avantage de soldats et de "magiciens" expérimenter. Je veux une armée de soldat aguéri. Pour ce qui est de la mienne, j'irai à Tarì avec mon armée fidel. Sinon j'aimerais juste encore savoir ce que vous ferez avec les vôtres?

Soit! En attendant je placerai un intendant sous mes ordres direct durant mon absence pour le peuple des Elfs Marins. Je pense qu'ils n'auront pas trop de mal à continuer à vivre. Je laisserai quelques stratèges de mon armée qui auront pour mission de régler les défenses de Gilond et je demanderai aux généraux des elfs marins d'entrainer d'avantage de soldats et de "magiciens" expérimenter. Je veux une armée de soldat aguéri. Pour ce qui est de la mienne, j'irai à Tarì avec mon armée fidel. Sinon j'aimerais juste encore savoir ce que vous ferez avec les vôtres?
Zelda réfléchit rapidement. Que pouvait-elle faire de son armée?? La laisser là, sans aucun doute. Et comme elle n'avait personne de confiance dans son peuple, elle les laisserait sous le commandement de...personne. Là, il y avait un problème.
"J'envoie les miens patrouiller dans le pays, renvoyer les blessés et estropiés chez eux. Et je viens seule, puisque je ne fais confiance à personne dans mon peuple. Mia..tu veilleras sur le camp?"
C'était une simple question. Mais il lui fallait aussi quelqu'un de confiance ici et la souveraine des elfes de la nuit était la seule en qui elle aie vraiment confiance.

Mia écouta respectueusement le dialogue entre ses deux amis. Quand Zelda lui demanda de rester ici, elle comprit qu'elle resterait sur la touche. Zelda lui demandait d'abandonner son peuple, de laisser sa contrée se faire ravager par le traître. Elle bouillonnait de rage en imaginant tous ceux qui étaient restés là-bas se faire masacrer. Elle allait crier qu'elle ne pouvait pas rester, mais se retint, ferma les yeux et parla d'une voix calme.
"A quoi sert ce camp si les Elfes marins vont fortifier Gilond? Ici, il ne restera que moi, et mes soldats... Les Elfes sylvains vont ramener les blessers chez eux, les sorciers vont aller à Tarì. Espérez-vous que je reste sagement ici pour rien? Les Elfes marins vont fortifier les côtés pour que les pirates ne passent pas, et vous aller fortifier Tarì. Et moi, je dois rester là, une position inutile..."
La souveraine ouvrit les yeux et se tût un instant, mais elle avait compris et reprit sans permettre une quelconque réponse. Elle poussa un soupira de dédain.
"C'est bon, je compris..."
Mia se retourna et sortit de la tente. Elle contempla un instant les soldats les plus proches. Ils avaient l'air soucieux. La jeune Elfe partit vers sa tente.

Mia était sortie.
Nathanaël et Zelda sortirent également, derrière l'elfe de la nuit, et préparèrent leurs effets, tout en donnant les ordres nécessaires.
Bientôt, ils furent prêts et partirent à l'aube, le lendemain matin.
La souveraine des elfes sylvains, seule au milieu d'une troupe de sorciers, se sentait un peu perdue.
Mais le voyage de durerait que trois jours.

[Hum...on poste où maintenant, Nath'?? ]

[Heu...Nath', je pars à l'auberge, tu pourras me retrouver là-bas. ]

(voila voila j'arrive...)

Mia s'en était allé et je devais me rendre à Tarì. Mais je m'y rendrai avant mon armée pour préparer le terrain. Je sortis de la tente et j'allai avertir la situation mon meilleur général et je lui désignais la lourde tache d'informer la totalité de mon armée et d'applqiuer la sentence à tous ceux qui le rejoindrait et pour les fidéles s'en retourner à Tarì. Une fois cela fait, je me rendis aux écuries, préparais mon destrier et je finis par me servir à mangerpour la route. Je partis aux galops vers la capitale...

[Bon, moi je continue ici... je vais jouer à la Evans... c'est à dire... poster toute seule XD]

Mia se réveilla en plein milieu de la nuit. Voilà plusieurs jours que Nathanaël, Zelda et leurs soldats étaient partis. La souveraine des Elfes de la Nuit ne parvenait plus à passer une nuit entière à dormir. La colère, la frustration et même la peur lui broyait le ventre. Elle se leva comme à son habitude, s'habilla et se mit à parcourir le reste du campement.
"Mais qu'est-ce que je fais là!"
Elle n'avait pu s'empêché de prononcer cette pensée à voix haute. Les quelques Elfes qui montaient la garde la regardèrent, puis détournèrent la tête. Ils savaient ce que pensait leur souveraine et étaient aussi en colère, mais eux, ne le montraient pas.
Mia retourna dans sa tente et s'assit à même le sol.
Bon, ça suffit! Peut-importe ce que m'ont dit ces imbéciles, je pars!
... je ne sers à rien!
Combien de fois s'était-elle dit ça depuis qu'ils étaient partis... elle ne le savait pas, mais elle n'avait jamais mis ces plans à execution, quelques choses la retenait. A ce moment là, un soldat entra.
"Un messager est là, il désirerait parler à Sir Gil-Nalìn. Que dois-je lui dire?"
"Rien, j'arrive!"
La souveraine se leva, et sortit. Un homme se tenait devant elle, son cheval un peu plus loin. Il portait un sac et une lettre.
"Que veux-tu?"
Son ton était glacial. Le messager tréssaït en sentent la colère dans la voix de l'Elfe, mais il se reprit et parla d'un ton neutre.
"Sir Dablord m'envois. Je dois parler au sorcier du nom de Nathanaël."
Mia serra les poings.
"Sir Gil-Nalìn n'est pas disponible pour le moment. Je lui transmettrai le message..."
Le messager hésita, mais céda fasse au regard de la jeune Elfe. Il approcha et tendit la lettre que Mia prit, puis il recula et déversa le contenu du sac sur le sol. Trois têtes tombèrent.
"Voilà le cadeau de Sir Dab..."
L'homme explosa littéralement. La souveraine abaissa sa main et déroula le message.

Sire Gil-Nalìn,
J'espère que vous appréciez la délicate attention que j'ai eue... Ils n'ont pas souffert, je vous rassure.
Sachez que ce cadeau est simplement une marque d'affection que j'ai pour vous, comme celle que vous avez eue pour moi. Je n'accepte pas les espions, et je tuerai autant d'elfes que vous enverrez d'espions.


Le Souverain des Sorciers,
Sire Dablord

ps : Ah, et je commence à m'impatienter

Mia chiffonna la missive et se désola de ne pouvoir réduire en miette ce torchon. Elle remis les têtes dans le sac et ramassa les restes du messager, puis se dirigea dans la forêt et abandonna le corps, puis continua son chemin et creusa un trou, y enfuit les têtes et recouvrit le tout, puis rentra au campement. Elle héla un soldat.
"Demande aux soldats de se préparer, nous partons!"
"Bien, nous serons près quand le soleil se lèvera."
La souveraine alla se laver les mains et s'activa à ranger ses propres affaires. Sans vraiment réfléchir à ce qu'elle faisait, elle était sûr d'une chose. Si Evans se trouvait devant elle, il n'y a pas la tête qu'il perdrait et il souffrirait beaucoup avant de mourir, peu importe ce que cela coûterait à la jeune Elfe!

Mia Gil'Sayan a écrit:

[Bon, moi je continue ici... je vais jouer à la Evans... c'est à dire... poster toute seule XD]

[Pourquoi ? Ce n'est pas bien de jouer "à la Evans" ?
Faut partager les Souverains, tu sais... ]

[et bien...
normalement, je crois qu'on appelle ça...

DU FLOOD!!


^^]

[Mais non mais non, je suis encore là moi ]

Après la bataille, Aelius avait été séparé des autres sorciers, ne pouvant rejoindre l'armée car des "pirates" l'en séparait. Aussi dût-il faire un long détours pour les éviter et éviter de faire souffrir son épaule endolorie qu'un barbare avait à moitié déboitée.

Quand il arriva, la plus grande partie de l'armée et Nathanael étaient déjà partis. Se mélant aux elfes restants, il déambula un long momment dans le camp, s'interrogeant sur ses motivations.
Après tout, il n'avait jamais jurée une quelconque fidélité à qui que se soit, y compris les souverains et il ne considérait pas encore Tari ou Calfalas comme sa patrie... Alors qu'est-ce qui avait bien pût le pousser à combattre ?

Il croisa Mia sans être reconnu qui était en train de remuer de sombres pensées. Inconsciement il la suivit de loin, arrivant devans sa tente.

Un messager arriva, parla brievement à un soldat qui entra en trombe dans la tente, puis ressortit, suivie par la souveraine.
Quand le sac s'ouvrit, Aëlius s'attendait déjà à se qui allait en sortir, la mine morrose, mais il fut plus surpris par l'explosion du messager.

Voyant Mya ramasser les restes et se diriger vers la forêt, il décida de la laisser seule (et d'être seul aussi par la même occasion).
Bon maintenent je sais pourquoi je me bat [zut il se conjugue comment lui ?? bas-bat-bats ??? ^^]mais je ne suis toujours pas sùr de savoir pourquoi...
Sur ce, il n'attendit pas que Mia revienne pour vérifier son équipement et aiguiser sa lame (qui n'en avait pas besoin bien sùr, mais ça calme les nerfs...)

[Bon, faut que je bouge moi, je vais finir par prendre la poussière !
Le problème c'est que au final je ne ais pas grand chose donc je ne peux rien faire .Quelqu'un a une idée ?? ]

[Comme toi, je stagne....peut être qu'il faut prendre des initiatives mais je suis pas très forte dans ce domaine là...]